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Namito, le Dj producteur également considéré comme l’un des maitres Zen de la scène émergente de Berlin s’est fait la main au légendaire club Bagwan sur Ku’damn tout en vivant et respirant  la musique dans sa commune pendant les années 90,  et il commença a décoller avec ses propres productions après avoir « hérité » d’un studio d’une légende de Kautrock. Une des maintes coïncidences heureuses qui ont rendu l’histoire de Namito exceptionnelle et sa musique si riche.

« Eleven » possède tout : la profondeur des grooves tardifs combinés a une finesse audiophile qui rendent ces productions si denses et particulières. Une attitude relaxée et beaucoup de connaissance ainsi que de sensations combinées a une imagination sans bornes nous donnent une épopée fantastique qui sonne très loin du préfabriqué.

Le morceau d’ouverture « Zizou » donne le rythme : une recherche de sonorités qui réveille l’esprit et vitalise les sens. Des tremblements de basses étalés sur quelques notes de synthés en font un grand moment musical. Puis, avec son entrée audacieuse, voici le racé « Curse », un sortilège bien évidemment pour ceux qui pensaient a quitter le club. C’est tout simplement impossible.

Enfin, le dernier morceau qui a attiré notre attention est appelé  » Another Life « , produit en compagnie de son très bon ami Martin Eyerer qui est également responsable de la renaissance de Namito en tant que l’un des producteurs Allemands les plus talentueux ; mais également en compagnie de Stephan Hinz, voici l’un des morceaux les plus accomplis de l’album. Il dispose d’une montée en puissance lente, son groove impérieux vous prend au ventre et vous retourne tout en vous chatouillant le subconscient a coup d’étincelles de synthé avant de faire descendre le morceau dans un chaos toujours très funky : Du très bon boulot et la fin parfaite d’une grande expérimentation sonore.

Ainsi, Namito nous a déclaré : « Après treize ans a produire de la musique électronique, je peux finalement admettre que j’ai trouvé en quelques sortes ma « marque de fabrique », en tant que Namito, ce son est très underground avec une orientation club mais il y a bien sur une limite que je ne franchirai pas. »
Nous espérons que vous vous retrouverez comme nous a travers cette vision sonore un plaisir sans fin a écouter ce son unique.

Namito, the DJ and producer, one of the Zen masters of the emerging Berlin scene, honed his skills DJing at the legendary Bagwan disco on Ku’damm while living and breathing music in his commune during the Nineties, and started coming forward with his own productions after “inheriting” an entire studio from a Krautrock legend. One of the many lucky coincidences that make Namito’s life story such an outstanding one. And his music so rich.

“Eleven” has it all: the deepness of late night grooves combined with the audiophile finesse that makes Namito’s productions so tight and crisp. A very laidback attitude and a lot of knowledge and feeling combined with a lot of imagination equal a massive ride that never sounds worn out or prefabricated.

The opener “Zizou” is setting the pace; a sound search that wakes the spirits and vitalizes the senses. Shaky bass quakes layered with squirming synths recall the greatest moments of all times. Sassily fading in: the racy “Curse”, a curse indeed for those who were planning to leave the club. It’s virtually impossible.

“Another Life”, produced with best amigo Martin Eyerer who is also half way responsible for Namito’s ambitious re-birth as one of Germany’s most talented producers, and Stephan Hinz, is one of the most accomplished tracks on the album. Slowly building up, the utterly compelling groove grips you by the intestines and turns you inside out while the sparkly synths tickle your sub consciousness before the track breaks down and creates a funky mayhem. Excellent stuff. The album culminates in a deep excursion of thoughtfulness, exploring the outer realms of sound experimentation — the perfect end.

“After thirteen years of producing electronic music,” beams Namito, “I can finally proudly admit that I have found what one could call ‘my trademark style’: As Namito, I sound very underground and clubby with an edge, and I am not willing to budge.” Right on: The music within Namito honors the music within you.