Arrivé jeudi soir sous la pluie, les hostilités commençaient par La Suite. À peine rentré dans le club, l’énorme set house de Klem (un des gagnants du tremplin) me happe sur le dancefloor. Ah ce petit Can You Feel It (MK Dub) de Chez Damier… Incroyable ! S’en suit le live d’Oxia, une bonne surprise. Un début superbe terminé un peu trop dans la facilité, tout comme les sets qui ont suivi. On n’oubliera certainement pas l’attitude insupportable des Mustard Pimp, perdus à Brest dans leur incompréhension totale de l’esprit du festival…

Une bonne nuit derrière moi, je me rends à l’Astrococktail sur le toit de La Carène. Superpoze a déjà commencé. Un live entre abstract, hip-hop et électronique. Top ! Précédé du concert de Don Niño (un peu psyché pour le lieu et l’heure), le Biterrois / Parisien Camille Rodriguez ferme le bal d’un live machines. Puissant et mélodique, un véritable coup de cœur ! Le temps d’une mise en jambes, retour à La Suite pour l’un des soirs les plus attendus. Sans trop de frissons, le live de Max Cooper et le set de DJ Sneak nous faisaient vaciller entre bombes et vibe banger. Heureusement, Ben Klock ne s’est pas fait prier pour nous mettre une claque de toute violence. Dub techno quand tu nous tiens… jusqu’au petit matin.

Samedi, direction le Mix’N’Boules où j’officiais en mix puis en live. Très bon moment ! On est ensuite passés rapidement au chill-out Beau Rivage pour voir Mars T sur une fin de set profond et entraînant. Après une petite pause sonore, direction la nuit de clôture tant attendue ! Stoppés dans notre élan par un contrôle de gendarmes (avec chiens renifleurs et tout le bazar), on est finalement bien arrivés au Manoir de Kéroual. Dans la cour, Madben venait de commencer son premier live. Résultat sublime, une techno très planante. Chris Liebing enchaînait ensuite avec un set de boucher (du très bon comme du moins bien).

Après quelques détours par d’autres scènes, je reviens pour le live exceptionnel d’Extrawelt. Un mélange entre deep, dub et techno. Je retourne faire un tour me perdant presque entre les différentes scènes et arrive ensuite à l’Astrofloor déjà bien retourné par Green Velvet. Je reste mitigé…

Le petit Don’t Laugh de Winx a tout de même fait son petit effet. Je suis ensuite allé finir ma nuit sur une des plus grosses surprises de cette aventure : le mix de Seth Troxler qui a fait des heures sup’ à notre grand plaisir. Une fois de plus une édition magnifique, pleine de surprises et d’humeur festive.

Article écrit pour Trax Magazine.

En bonus, mon live au Mix’N’Boules, le samedi après-midi place Guérin, les trois heures de mix exceptionnelles de Seth Troxler en clôture du samedi dans la cour du Manoir de Kéroual et 11 minutes de son set en vidéo.