Vous vous souvenez de Karmarouge ? Ce label de Cologne a officié de 2000 à 2008, et était orienté minimal-techno. La encore trop confidentielle Cio Dorbandt, qui a travaillé avec des gens comme Gabriel Ananda ou Donato Dozzy a un son tout en distinction et sobriété. Cet EP de Cio d’Or, son troisième, date de 2006, c’était la 17e release du label.

Vous connaissez forcément Gabriel Ananda, au moins pour son tube « Doppelwhipper » sorti en 2006 chez Platzhirsch Schallplatten. Son truc à lui c’est la techno au sens large, deep, minimale, voire avec parfois avec un côté tribal. Pas loin de la moitié du catalogue Karmarouge est de lui. On écoute ce soir le morceau « Atropin », un beau morceau deep-techno sorti en 2004 sur la 5e release du label.

Graziano Avitabile nous gratifie là d’un d’un track techno assez introspectif, qu’on imagine bien sur un bon gros dancefloor. Ca date de 2001 sur Karmarouge toujours, et c’était son 1er EP. Malheureusement plus de maxis recensés depuis 2006, après quelques signatures chez Platzhirsch Schallplatten ou My Best Friend.

Daniel Mehlhart ‎est un producteur suisse qui vit maintenant en Allemagne. Le son qu’il produit est clairement dans la veine minimal-techno. Il signe en 2007 « Am Anfang War Es Minimal » sur le Karmarouge 27, un morceau assez sombre. http://www.youtube.com/watch?v=QNP0skJjJfg

Voici un remix bien minimaliste du suisse Luciano. Il est issu du Karmarouge 11 sorti en 2005, un EP de 2 remix, l’autre étant de Ricardo Villalobos. Quant au Vegetable Orchestra, il est composé de 10 musiciens, un cuisinier et un ingé son, qui utilisent des instruments de musique fabriqués à partir de légumes.

L’allemand Max Cavalerra a sorti pas mal d’EP entre 1999 et 2011. Il signe là le Karmarouge 31, un joli EP aérien, agréable à écouter. On écoute la B2, « Nostalgia ».

Le dj de Cologne, boss du label Basmati, sortait en 2007 son 2e album, chez Karmarouge. Parmi les différents morceaux, « Take Off » avait particulièrement retenu notre attention à l’époque. La rythmique tribale, bien dans la veine de ce que sait faire Gabriel Ananda, est conjuguée à des sonorités synthétiques, techno, qui font de ce morceau un voyage qui porte bien son nom. Le track ne cesse d’évoluer et de faire décoller notre cerveau pour notre plus grand plaisir.