Release Date : 19.07.10
LabelCode : HFCD004
Format : 12″ Vinyl / Digital

Myspace : http://www.myspace.com/mountkimbie
Label : http://www.hotflushrecordings.com

En ajoutant un grain d’expérimental et une touche percussive à la classe dominante des pionniers de la post-dubstep, Mount Kimbie, duo composé de Dominic Maker et Kai Campos, vont sortir leur tout premier album « Crooks & Lovers » sur le label Hotflush en juillet, album très attendu.

Dom et Kai se sont rencontrés à l’Université de Southbank, dans le même hall d’étudiants qui étaient, avant, un asile de fous – où les cellules gigantesques ne trahissaient aucun calme parmi les détenus, pas même le moindre écho d’un stylo jeté par terre se perdant indéfiniment dans le silence.

Les premiers maxis de Mount Kimbie « Maybes » et « Sketch On Glass » ressemblent à des explorations spatiales intimistes qui se révèlent, une fois immergé dans le son, totalement voyeuristes. L’expérience sonore, surprenante, n’est pas que sonore justement, elle s’impose comme un maillon supplémentaire à tout ce qui peut se rapporter à de possibles tergiversations d’un esprit solitaire. Un esprit qui se retrouve soudainement à la portée de millions d’autres.

Difficile à identifier, les maxis du label cause de sévères troubles notamment grâce à « Sketch On Glass » qui a été retravaillé l’année dernière par Falty DL, SCB (le surnom dark techno de Scuba) et James Blake. Avec leurs propres remixes (Foals et The XX), Mount Kimbie est vite monté en grade parmi la population électro londonienne, souvent associé à des labels tels que Hyperdub ou encore Hessle Audio.

Armés de sonorités ambiantes décadentes et d’une mentalité de fer, Kai et Dom transforment les atmosphères de Londres en un rythme, le chaos prenant une cohérence particulière. Les influences se retrouvent dans les ambiances des tracks de Burial ou de The Bug, on peut aussi penser au mélodrame ambiant de Xiu Xiu et à la tristesse spectrale de Grouper. On pense également à D’Angelo et son âme pervertie, lavée par les « Microphones » de Phil Elvrum, ou à la rencontre de Madlib et Angelo Badalamenti avec son track tout doux « Twin Peaks ».

Les sonorités du duo, en réponse au dubstep contemporain, est tout à fait dans leurs cordes. Indéfinissable, improbable, nu de toutes étiquettes et autres codes, « Crooks & Lovers » oscille entre dubstep et hip-hop, jazz et techno, ambient et post-rock, UK garage et bande-annonces…

Adding a percussive and experimental edge to the current class of post-dubstep pioneers, Mount Kimbie, the duo of Dominic Maker and Kai Campos – are set to release their highly anticipated debut album ‘Crooks & Lovers’ on Hotflush in July.

Dom and Kai met whilst at Southbank University, pushed together in a student halls that was previously a mental asylum – where the ceilings were still ridiculously high to stop patients hanging themselves:“a cold, joyless, concrete building – the sort of building where you’d drop a pen and the sound would just go on and on in an echo.”

Mount Kimbie’s first two EPs – ‘Maybes’ and ‘Sketch On Glass’ – seemed like explorations of spaces so private that all within earshot were instantly turned into voyeurs.The experience was less like listening to music and more like eavesdropping on the machinations of a lone mind – albeit a lone mind surrounded by and retreating from millions of other minds.

Difficult to categorise, the lush EPs caused a commotion when released last year with ‘Sketch On Glass’ recently undergoing reworks from the likes of Falty DL, SCB (Scuba’s darker techno alias) and their sometime collaborator James Blake.With their own remixes (Foals and The xx) becoming hot property, Mount Kimbie have been a core part of the growing scene in London often associated with labels like Hyperdub and Hessle Audio.

Armed with found sound snips and a siege mentality, Kai and Dom set about turning London’s ambience into rhythm, its chaos into coherence.Traces of influence remain – the hard-earned spaces of Burial and The Bug vie with the berserk melodrama of Xiu Xiu and Grouper’s sad-eyed glow, D’Angelo’s pervert soul gets cleansed in the intimacy of Phil Elvrum’s Microphones,Angelo Badalamenti’s swollen ‘Twin Peaks’ atmospheres find a cradle in Madlib’s lax lope.

The band’s sound and response to the dubstep moment is very much their own. Sceneless and untethered from etiquette and genre codes, Crooks & Lovers floats through dubstep and hip-hop, jazz, techno and ambient, post-rock, UK garage and film scores to startling effect.