Cette semaine on s’attaque à Smallville Records. Créé par Julius Steinhoff, Just von Ahlefeld et Peter Kersten aka Lawrence, le label fabuleusement mis en image par Stefan Marx dispose également de deux shops de disques basés à Hambourg et Paris (ce dernier est tenu par Jacques Bon).

On commence avec Unke, morceau magnifique de Smallpeople (alias Steinhoff & von Ahlefeld) & Christopher Rau sorti en 2011 sur le 24e maxi de l’écurie. Il a d’ailleurs refait surface dans le Fabric 74 de Move D.

Le génie allemand Stephan Laubner aka STL, boss de Something Records sur lequel il a pondu une grande partie de sa discographie a aussi fait des apparitions sur Smallville, Perlon ou encore Echocord Records. Il est très rare de le voir donner des interviews ou faire des prestations en public mais certains chanceux ont quand même pu l’entendre lors de soirées Get Perlonized.

Smallville presse « Neurotransmitting Clouds On The Secret Freeway Reality » en 2009 sur un various aux côtés de Julius Steinhoff. On sent bien les diverses facettes de l’artiste sur ce morceau mélangeant à la fois ses facettes deep house et dub minimaliste.

La dix-neuvième sortie de Smallville Records, qui date de 2010, est un très bel EP signé par deux néerlandais, Bram Sluiter aka Quince et Benny Rodrigues aka Rod Malmok.
Le premier sort ses premiers disques à partir de 2003, sur des labels comme Delsin, Music Man, Kompakt… Le second dont on vous a déjà parlé plusieurs fois est chez Wolfskuil, Be As One Imprint, Suara, Desolat ou Klockworks, Balans, CLR, Soma, Drumcode pour son alias Rod. Bref ça rigole pas… Le bonhomme est par ailleurs un proche de l’inventeur de ce genre atroce qu’est la dutch-house, Afrojack. Ce dernier a déjà signé avec Benny quelques maxis très discrets sous le pseudo Kapuchon.
Bref ici les deux faces sont absolument hi-level, avec « 7 Up » un morceau deep-techno qui commence à mettre une grosse pression avant de s’adoucir et emmener ses auditeurs dans l’espace. La face B « Sweet Potatoes » est plus electro, rythmique de TR808 breakée, avec une basse acid et des nappes deep qui en font un morceau moins prévu pour le dancefloor mais magnifique.

Chicagoan, Steven Tang produit depuis 1998, sous son vrai nom mais aussi sous les alias Misguided et Obsolete Music Technology. On le retrouve essentiellement sur son propre label, Emphasis Recordings, mais aussi sur Aesthetic Audio, Dolly ou Syncrophone.
Son premier album sort en 2013 sur Smallville Records, un très beau LP évoluant entre deep-house aérienne et beats raw, analogiques.