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C’est toujours un événement spécial quand Cadenza produit un album d’un de ses artistes signés, du fait de leurs rareté. En fait, sans compter les packs doubles CD, le “Cadenza Contemporary 01 mix” et la sortie de Ricardo Villalobos curieusement intitulé Achso EP ; il n’y en a eu qu’un jusqu’ici: First If You Please par Los Updates.

Ce qui rend les choses d’autant plus spéciales, cest que l’album “Seventynine” de Mirko Loko est à la fois son premier album solo et sa première apparition sur le label Cadenza, ajoutant du suspens à cette triple celebration. Mirko n’est ceci dit pas un nouvel arrivant sur la scene Minimal House: son groupe “Lazy Fat People” a reçu bien des éloges pour ses sorties sur Border Community, Wagon Repair et sur le label Planet E de Carl Craig parmi d’autres. Personne n’oubliera non plus le Family EP de l’année dernière, un effort collaborative de Mirko et Luciano, sorti sur Desolat, label de Loco Dice et Martin Buttrich.

C’est un peu plus profond dans son imagination musicale que nous emmène Mirko avec son “Seventynine”, présentant aux auditeurs une de ses facettes dont ils n’ont certainement pas entendu parler auparavant. Le Coeur de cet album est l’idéal commun en matière de dance music : des morceaux percutants et personnels offrant en substance ce qui pourrait être décrit comme le “son” Cadenza.

Mirko s’écarte également du dancefloor sur cet album, s’enfonçant dans des coins brumeux en recherche de plus d’émotions personnelles encore. Plutôt que de disperser l’énergie, la tension entre humeurs aide à faire de cet album un ensemble cohérent. “Sidonia” ouvre en annonçant immédiatement la couleur de quelque chose d’inhabituel. Avec son sub-bass qui grogne et ses éclairs percutants, le morceau résonne de façon dubby, en glissant un peu de la mélancolie d’enregistrements classiques, une influence clé pour Cadenza. Les cloches et voix produisent une atmosphère énergique chatoyante, conduite tout au long de “Around the Angels” qui navigue en avant de manière jubilatoire, alimenté par des voix féminines entrainantes et une rythmique effrénée. “Love Harmonic” retient l’attention par un son classique finement harmonieux inspiré de manière égale par Detroit et Sheffield, pendant que les parties de boite à rythme s’entrelacent avec les boucles de conga et que les pistes de violons sonnent plus luxuriants que jamais.

It’s always a special event when Cadenza releases an artist album, given their relative rarity. In fact, not counting copious doublepacks, the Cadenza Contemporary 01 mix CD, and Ricardo Villalobos’ counterintuitively titled Achso EP, there has only been one so far: Los Updates’ First If You Please.

Making things even more special, Mirko Loko’s Seventynine is both his debut solo album and his first appearance on Cadenza, all adding up to a triply celebratory moment. Not that Mirko is a newcomer: as part of Lazy Fat People, he lapped up accolades for releases on Border Community, Wagon Repair and Carl Craig’s Planet E, among others. And no one can forget last year’s Family EP, a collaborative effort by Mirko and Luciano, released on Loco Dice and Martin Buttrich’s Desolat.

Now, with Seventynine, Mirko takes us even deeper into his musical imagination, introducing listeners to a side of him they may not have heard before. At its heart, the album celebrates the communal ideal of dance music with spirited, percussive tracks offering a clear distillation of what could only be described as the Cadenza sound.

But Mirko also diverges from the dance floor, ducking into shadowy corners in search of more private emotions. Rather than scattering energy, that tension between moods helps bind the album into a potent, coherent whole. “Sidonia” opens, immediately announcing that this won’t be merely business as usual. With its groaning sub-bass and flickering percussive flashes, the track echoes the dubby, drifting melancholy of classic Warp records-always, in truth, a key influence for Cadenza. Bells and voices lend an atmosphere of shimmering energy that’s carried over into “Around the Angel,” which sails jubilantly forward, propelled by intricate polyrhythms and uplifting female vocals. “Love Harmonic” returns its attention to a classic, melodic sound inspired equally by Detroit and Sheffield, as lean drum-machine patterns entwine with loping congas, and lush strings color ever.