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Cadenza sont de retour a leurs racines Chiliennes avec ce nouvel EP produit par des jeunes talents Felipe Venegas et Francisco Allendes. Ceci est leurs première sortie sur le label, bien qu’ils aient déja commencé a faire du bruit depuis un bon moment. Felipe Venegas a en effet déjà lâché une flopée de sorties digitales avant ses débuts en vinyl l’été dernier avec le ‘Pa Bailar y Pa Gozar’ EP sur Immigrant. Francisco Allendes a pour sa part commencé a produire sous son propre nom en 2003, mais a surtout été connu durant ces dernières années en tant que moitié du duo Monomachine, en compagnie de Iñigo Oruezabal ayant déjà sorti sur Catwash, Paradigma et sur son projet personnel Andes Music Label. La collaboration de Felipe et Francisco combine leurs influences respectives (de la tech-house rythmée a la minimal classique, en passant par de la folk chilienne ou encore les humeurs de percussions Afro-Latines) dans trois morceaux apportant une vague de fraicheur au son typé Cadenza.

« Llovizna » est une merveille a contempler, enrubannée dans du velour par des arpèges flottants qui lui donnent une douceur qui égale les mélodies rondes du ‘Paradiso’ de Loco Dice ou encore du ‘Father’ par Thomas Melchior et Luciano. Mais aussi beau qu’il puisse paraitre, ce morceau n’arrive pas la fleur au fusil. Un rythme féroce et musculeux donne au morceau sa puissance inhabituelle. Tout est une étude parfaite des contrastes, avec des sons de cloches et shakers faisant s’abattre une brume régulière, interrompue par des fracas ponctuels de percussions. Une longue partie chant folklorique espagnol forme le fil rouge et pierre angulaire du morceau avant que les percussions ne reviennent en force combinant a merveille les sons organiques et fréquences électroniques dans une explosion finale de brillance et de texture sonore.

« Parrot Plot » saute quant les pieds dans le plat avec des percussions denses et printanières, des entrées vocales oscillantes, le tout rebondissant sur une ligne de basse bien tendue. C’est un morceau de percussions, un dj tool si vous souhaitez l’appeler ainsi, mais la rythmique inhabituelle façon « Venegas et Allendes » soulève bien plus que son propre poids. Une fois de plus les parties percussives sont hybrides entre effets psycho-acoustiques et frappes analogiques pour donner des exposions de battements incontrôlées. Un bref sample de jazz latino od school ouvre une brèche dans l’abstrait du morceau, tandis que l’essentiel de l’action rebondit comme dans une gigantesque galerie des glaces.

Cadenza returns to its Chilean roots with a new EP from rising talents Felipe Venegas and Francisco Allendes. This is their first record for the label, but they’ve been stirring up trouble for a while now. Felipe Venegas racked up a handful of digital releases before his vinyl debut last summer with the Pa Bailar y Pa Gozar EP on Immigrant. Francisco Allendes has been releasing music under his own name since 2003, but in recent years he’s been best known for the duo Monomachine, with Iñigo Oruezabal, responsible for records on Catwash, Paradigma and his own Andes Music label. Together, they combine their influences—sturdy tech-house, classical minimalism, Chilean folk music and scads of Afro-Latin percussion—into three tracks that put a fresh twist on the classic Cadenza sound.

« Llovizna » is a marvel to behold, wrapping itself in velvety, ribbon-like arpeggios that recall the soft, rounded melodies of Loco Dice’s « Paradiso » and Luciano and Thomas Melchior’s « Father. » But as pretty as it is, this is no shrinking violet. A fierce, muscular rhythm section gives the track its unusual power. It’s all about the study in contrasts, with bells and shakers falling in a fine, regular mist, interrupted by thundering drum fills. A long passage of Spanish-language folksong forms the song’s hushed, expectant centerpiece; finally, the percussion grows in intensity, a sparkling fusion of acoustic timbres and electronic frequencies, setting the scene for the track’s expansive finale—a tour de force of lush, tender synthesizers following a meandering and mesmerizing path to some secret destination.

« Parrot Plot » jumps into the thick of things with tight, springy percussion, flickering vocal shots and a taut trampoline of a bassline. It’s a drum track, a tool, if you will, but Venegas and Allendes’ unusual rhythmic flair pulls more than its own weight. Once again, the rhythm is an electrifying mixture of acoustic percussion, analog slap and hiss, and psychoacoustic effects, with beats exploding like a hive of neon bees. A brief sample of old-school Latin jazz opens up a wormhole to a distant time and place, but the bulk of the action takes place on the plane of the here and now, skittering across a hall of mirrors towards infinity.